dimanche 14 juin 2009

Les élus veulent forcer le ministère à bouger!

Voir l'article du 13 juin 2009 du Journal L'Oeil Régional , dans la rubrique "Articles dans les médias".

mardi 9 juin 2009

Lettre de Pierre Curzi et Stéphane Bergeron à Norman MacMillan.

Québec, le 28 mai 2009

Monsieur Norman MacMillan,

Ministre délégué aux transports


Monsieur le ministre,

Nous ne vous cacherons pas que nous avons été très surpris, voire profondément déçus, de constater que, près de neuf semaines après que nous vous eussions présenté le fruit de longs et patients efforts de concertation régionale consentis à la demande expresse de votre ministère, celui-ci n’ait eu rien d’autre à proposer à nos concitoyens exaspérés que le statu quo.

Le plus troublant fut de constater qu’après tous ces mois, sinon ces années, de discussions, d’analyses et d’atermoiements, le personnel de votre ministère n’ait toujours pas compris que le statu quo n’est plus possible. Lorsque nous vous avons entendu nous livrer les arguments expliquant le refus du ministère de faire de faire quoi que ce soit, nous avons eu une très désagréable impression de déjà-vu. Ces arguments sont en effet bien connus, et ce, depuis fort longtemps. D’aucuns iraient certainement jusqu’à dire qu’ils sont éculés et même fallacieux…

Nous avons été éberlués d’apprendre que le ministère, après un silence radio de neuf semaines au cours duquel nous pensions bien qu’il allait faire toutes les vérifications d’usage requises, en était arrivé à une évaluation sommaire du coûts des travaux devant être effectués sur les rangs 3 et 4 pour faire en sorte qu’ils puissent être praticables pour le transport lourd s’élevant à quelque 14 millions de dollars… sans la moindre analyse des fondations. À quoi bon pousser plus loin les analyses et investigations, considérant que 14 millions de dollars, c’est déjà trop dispendieux pour ne retirer qu’une quinzaine de camions lourds en transit par jour sur le chemin des Patriotes!

Il n’est évidemment pas question d’engager des dépenses frivoles. Cela dit, il n’a jamais été question que de cette quinzaine de camions lourds qui sont quotidiennement en transit sur le chemin des Patriotes. L’idée est de permettre une meilleure répartition, sur l’ensemble du territoire, de la circulation locale quotidienne de quelque 250 camions lourds.

On a par la suite invoqué la question de la sécurité des plaisanciers d’un petit terrain de camping situé en retrait du rang 3 à Saint-Charles-sur-Richelieu. Qu’en est-il de la sécurité des plaisanciers du terrain de camping qui se trouve immédiatement en bordure du chemin des Patriotes, toujours à Saint-Charles-sur-Richelieu, qui, eux, sont présentement confrontés aux dangers découlant de la concentration de l’ensemble du trafic lourd circulant chaque jour sur cette route?

Nous avions cru comprendre que le nœud principal du problème résidait dans la limite septentrionale de cette zone de circulation locale que nous voudrions créer et dans la façon de faire en sorte d’y inclure l’entreprise Bonduelle. Or, nous avons constaté, à notre grande surprise, que les autorités du ministère, selon toute vraisemblance, ne s’étaient pas penchées très longtemps sur cette problématique, peut-être parce qu’elles jugeaient inutile de devoir le faire, considérant les arguments apparemment imparables qu’elles avaient déjà invoqués en défaveur de la formule de compromis que nous vous avions soumise, le 20 mars dernier.

Et nous ne faisons même pas état des autres éléments de cette formule de compromis, qui n’ont fait l’objet d’aucune proposition de la part du ministère. Vous comprendrez, dans les circonstances, combien grande aura été notre déception.

À la lumière des éléments invoqués ci-haut, nous vous demandons formellement de bien vouloir reconsidérer la décision que vous nous avez transmise, le 21 mai dernier, et dont nous ne saurions nous satisfaire sans renier le consensus régional auquel nous en sommes arrivés avec peine. Puisque nous avons fait notre bout de chemin, il appartient maintenant au ministère de faire preuve de bonne foi.

Persuadé que vous saurez considérer la présente requête avec toute l’attention qu’elle mérite, nous vous prions d’agréer, monsieur le ministre, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

STÉPHANE BERGERON PIERRE CURZI

Député de Verchères Député de Borduas

mardi 26 mai 2009

Communiqué de presse

Communiqué de presse


Pour diffusion immédiate

 

Chemin des Patriotes – Les citoyens exigent de Julie Boulet qu’elle respecte ses engagements


Mont-Saint-Hilaire, le 26 mai 2009 – Les citoyens du chemin des Patriotes au nord de l’autoroute 20 à St-Denis-sur-Richelieu, St-Charles-sur-Richelieu et Mont-Saint-Hilaire exigent de la ministre des Transports Julie Boulet qu’elle respecte sa promesse et celle de ses proches collaborateurs de procéder à l’implantation de la solution au transport lourd issue du consensus entre les maires des trois municipalités, des députés de Borduas et de Verchères, du préfet de la MRC de la Vallée du Richelieu et des représentants des citoyens. 

 « Madame Boulet, son chef de Cabinet Jean-Philippe Brunet et son attaché politique Robert Loranger, qui n’avaient pas le courage d’implanter d’eux-mêmes une solution au transport lourd sur le chemin des Patriotes,  ont répété à qui voulait l’entendre qu’ils implanteraient une solution issue d’une concertation du milieu et d’un consensus entre les trois maires.   Ils ont obtenu ce consensus,… qu’ils procèdent maintenant ! » exigent les 2000 citoyens qui habitent le long de cette voie historique et patrimoniale.

 La problématique du transport lourd sur le chemin des Patriotes a été portée à l’attention de la ministre Julie Boulet en octobre 2004.  Cette problématique prend son origine de la décision du ministère des Transports du Québec qui, en 1995, a interdit le camionnage le long des voies parallèles au chemin des Patriotes, sans étude d’impact, pelletant ainsi l’ensemble du trafic lourd nord-sud du secteur sur un chemin patrimonial, le plus densément peuplé, sis sur le sol le plus fragile et à proximité d’un cours d’eau.

  

- 30 –

 

Information : Christian Bouchard

Téléphone : (514) 799-7860

Courriel : cbouchard@loucam.ca

jeudi 21 mai 2009

Communiqué de presse

Communiqué de presse

 

Pour diffusion immédiate

 

Chemin des Patriotes – Les citoyens attendent toujours les explications de

 Julie Boulet

 

Mont-Saint-Hilaire, le 21 mai 2009 – Les citoyens du chemin des Patriotes au nord de l’autoroute 20 à St-Denis-sur-Richelieu, St-Charles-sur-Richelieu et Mont-Saint-Hilaire demandaient le 7 avril dernier à la ministre des Transports, Julie Boulet de s’expliquer sur les délais d’implantation de la solution au transport lourd excessif qui y a cours et qui affecte la population de cette route résidentielle et historique. 

 

Fidèle à son habitude, la ministre demeure terrée et ne trouve toujours pas le courage d’implanter une solution durable, même celle qui a fait l’objet d’un consensus entre les maires des trois municipalités, le 1er décembre dernier.

 

« Madame Boulet, son chef de Cabinet Jean-Philippe Brunet et son attaché politique Robert Loranger ne mentaient vraisemblablement pas lorsqu’ils ont répété ad nauseam à tous les intervenants dans ce dossier que Transports Québec implanterait une solution issue d’un consensus entre les trois municipalités.  Il semble plutôt que les délais dans la mise en place de cette solution consensuelle proviennent d’une résistance indue de la part du directeur de la région de Montréal, Jacques Gagnon.  Ainsi, la ministre et sa garde rapprochée n’auraient tout simplement plus les mains sur le volant et laisseraient quelques fonctionnaires piloter le ministère à leur guise » s’étonnent les 2000 citoyens qui habitent le long de cette voie patrimoniale.

 

La problématique du transport lourd sur le chemin des Patriotes a été portée à l’attention de la ministre Julie Boulet en octobre 2004.  Cette problématique prend son origine de la décision du ministère des Transports du Québec qui, en 1995, a interdit le camionnage le long des voies parallèles au chemin des Patriotes, sans étude d’impact, pelletant ainsi l’ensemble du trafic lourd nord-sud du secteur sur un chemin patrimonial, le plus densément peuplé, sis sur le sol le plus fragile et à proximité d’un cours d’eau.

 

 

- 30 –

 

Information : Christian Bouchard

Téléphone : (514) 799-7860

Courriel : cbouchard@loucam.ca

vendredi 1 mai 2009

Communiqué de presse

Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

 

Chemin des Patriotes – Les citoyens demandent l’intervention de la Direction de la santé publique

 

Mont-Saint-Hilaire, le 1er mai 2009 – Les citoyens situés en marge du chemin des Patriotes au nord de l’autoroute 20 à St-Denis-sur-Richelieu, St-Charles-sur-Richelieu et Mont-Saint-Hilaire exigent une intervention immédiate de la Directrice de la santé publique de la Montérégie,  Jocelyne Sauvé,
dans le dossier du transport lourd excessif qui a cours sur cette route résidentielle et historique. 

 Dans une lettre datée du 18 octobre 2007, la direction de la santé publique de la Montérégie écrivait au ministère des Transports que « les problèmes de santé et de sécurité associés au bruit sont maintenant démontrés sur le plan scientifique, notamment pour :

 - la perturbation du sommeil avec les effets qui y sont associés ;

- le stress et les effets psychologiques ;

- les problèmes cognitifs. »

 Elle écrivait également que ces effets apparaissent à des niveaux moyens de bruits de 65 à 70 dB(A) mesurés sur des périodes de 24 heures.  

À cette époque, le ministère des Transports avait assuré la DPSM que les niveaux de bruits moyens sur 24 heures générés par le trafic lourd sur le chemin des Patriotes à Mont-Saint-Hilaire se situaient loin des niveaux maximum recommandés. 

 Or, une étude complétée en août dernier par une firme indépendante spécialisée en étude sonore et mandatée par la Ville de Mont-Saint-Hilaire a démontré que les niveaux de bruits générés par le transport lourd en marge du chemin des Patriotes à Mont-Saint-Hilaire s’avèrent 7 fois plus élevés que ce que le ministère prétendait.  De plus, le passage d’un seul camion génère des niveaux de bruits allant jusqu’à 95 dB(A) !

 Maintenant que la Direction de la santé publique de la Montérégie sait que les données du ministère des Transports s’avéraient inexactes et que les niveaux moyens sur 24 heures enregistrés le long des résidences du chemin des Patriotes dépassent la limite recommandée de 65 dB(A), les citoyens exigent de cet organisme qu’il fasse respecter la politique québécoise sur le bruit routier du MTQ qui, elle, prévoit des correctifs lorsque le niveau sonore moyen est supérieur à 55 dB(A) sur une période de 24 heures.

 Selon les citoyens, « Le milieu le demande, la Ville de Mont-Saint-Hilaire l’exige, les élus le demandent.  Il est plus que temps que la ministre des Transports Julie Boulet cesse de jouer avec la santé des citoyens et agisse ».

  

- 30 –

Information : Christian Bouchard

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Courriel : cbouchard@loucam.ca

mardi 7 avril 2009

Communiqué de presse

Communiqué de presse

 

Pour diffusion immédiate

 

Chemin des Patriotes – Les citoyens demandent des explications à

 Julie Boulet  et Stéphane Bergeron

 

Mont-Saint-Hilaire, le 7 avril 2009 – Les citoyens situés en marge du chemin des Patriotes au nord de l’autoroute 20 à St-Denis-sur-Richelieu, St-Charles-sur-Richelieu et Mont-Saint-Hilaire demandent à la ministre des Transports, Julie Boulet, et au critique de l’Opposition officielle en matière de Transports, Stéphane Bergeron, de s’expliquer sur les délais d’implantation de la solution au transport lourd excessif qui y a cours et qui affecte la population de cette route résidentielle et historique. 

 

Cette solution a pourtant fait l’objet d’un consensus entre les maires des trois municipalités, le 1er décembre dernier.

 « Madame Boulet et monsieur Bergeron exigeaient une solution résultant d’une entente entre les maires de Mont-Saint-Hilaire, de St-Charles-sur-Richelieu et de St-Denis-sur-Richelieu avant de mettre fin à la problématique du transport lourd sur le chemin des Patriotes, engendrée sans étude d’impacts par Transports Québec en 1995 et portée à l’attention de la ministre en juin 2005.  Maintenant que les maires se sont entendus sur une solution, qu’attendent les deux principaux intervenants dans ce dossier pour exiger une implantation immédiate ? » se questionnent les 2000 citoyens qui habitent le long de cette voie patrimoniale. 

Dans une lettre datée du 6 août 2006 et transmise à un citoyen de Mont-Saint-Hilaire, l’attachée politique de la ministre Boulet écrivait :

 "Soyez assuré que les responsables de la Direction de l'Est de la Montérégie (du MTQ) offriront leur entière collaboration aux discussions menées par la municipalité de Mont-Saint-Hilaire avec les municipalités voisines pour déterminer les routes où le camionnage sera accepté.  Le ministère demeure en soutien dans ce dossier notamment pour toute modification à la réglementation qui pourrait ultérieurement s'avérer nécessaire". 

Pour les citoyens, la direction régionale du ministère des Transports a tenté activement d’enliser les discussions entre les élus, mais n’a pas réussi à y faire échec.  Ils considèrent inadmissible qu’en dépit du consensus établi entre les maires en décembre dernier, un ou deux directeurs entêtés au MTQ puissent retarder ainsi la résolution de ce dossier.

  

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 Information : Christian Bouchard

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Courriel : cbouchard@loucam.ca